Abdoulaye Fall revendique une victoire sans équivoque à la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Face aux accusations de corruption qui ont suivi son élection, le nouveau patron du football sénégalais a choisi de réagir publiquement.
Dans un entretien accordé à Canal+, il a défendu la légitimité de son succès, attribuant celui-ci à son influence sur les ligues régionales et à son expérience au sein de l’instance dirigeante.
« Je ne comprends pas ceux qui véhiculent cette information (sur la corruption). Cela ne fait que ternir l’image du Sénégal », a-t-il déclaré, balayant les accusations portées par certains de ses concurrents, dont Madi Touré, son principal opposant.
Évoquant son parcours, Abdoulaye Fall a insisté sur son rôle de parrain des ligues régionales depuis six ans, ce qui, selon lui, a consolidé ses soutiens. « À Sédhiou, j’ai obtenu 100 % des voix », a-t-il précisé, avant d’assurer qu’il « contrôlait toutes les ligues du Sénégal ».
Et d’interpeller ses rivaux : « Qu’ils me disent s’il y a une seule ligue qu’ils contrôlent. »
Convaincu de sa victoire avant même le scrutin, Fall a affirmé qu’il bénéficiait du soutien de la quasi-totalité des présidents de ligue, à l’exception de trois. « Dès le départ, je savais que j’allais gagner », a-t-il martelé.
Le Comité exécutif de la FSF a validé son élection, confirmant ainsi son installation à la tête de l’institution. Mais la polémique ne s’éteint pas pour autant. Son adversaire, Madi Touré, a déjà annoncé son intention de poursuivre le combat, estimant que le processus électoral a manqué de transparence.